Espèce de collectif est une structure qui œuvre dans le champ des arts vivants. C’est un terrain propice à la pratique, à l’expérimentation, à la création et à l’articulation avec d’autres champs d’expériences, qui sont des leviers formidables pour faire émerger des projets.
Prenant pied dans les Vosges, le collectif porte attention à un travail de territoire dans la région Grand Est.
Au delà des projets de création, le collectif partage et interroge la croisée des pratiques artistiques par un travail de transmission auprès des publics amateurs et professionnels.
Après une formation en école d’art, Duperré et la HEAR en scénographie, elle démarre sa vie professionnelle par des expériences en collectif et à l’international, notamment au sien du collectif OKUP.
De nombreuses résidences in situ ( en Serbie, Thaïlande, Afrique du Sud, Congo RDC,Belgique, Guatemala…) lui permettent de mener une création engagée dans une réflexion sociale et économique. Ses propositions artistiques cherchent à créer une expérience sensible et questionnante pour le spectateur.
Puis, ses choix s’orientent vers le spectacle vivant. Elle travaille pour plusieurs compagnies strasbourgeoises et parisiennes. Pendant sept ans, elle fidélise des collaborations avec le Festival d’Art Lyrique d’Aix en Provence, avec le TJP ( CDN de Strasbourg) et l’ APCA ( Association pour la Culture en Alsace). Son champ d’action dans le théâtre est lié à des milieux très variés qui l’enrichisse pour aborder chaque nouvelle création.
Par des laboratoires, des ateliers, des workshops ( à la HEAR, au TJP, et dans de nombreux contextes) elle partage et transmet son goût pour la recherche artistique en l’associant à des questionnements scientifiques, historiques, lit- téraires dans le but de développer l’imaginaire.
En 2020, elle opte pour un positionnement plus radical sur ses choix de vie en accord avec sa motivation à changer de paradigme. Elle migre dans les Vosges et crée principalement des projets avec les amateurs.
Depuis la ferme qu’elle investit avec sa famille, elle développe les activités du Théâtre des Jours Heureux qui avance main dans la main avec la Ferme des Jours Heureux; l’activité de paysan boulanger, la forêt-jardin, le jardin en permaculture sont une base d’étude concrète pour ses questionnements climatologiques, agronomiques, sociologiques revisités à l’aune de la création artistique.
Si personne ne parle, il se peut que je le fasse.
Si une proposition est lancée, je foncerai avant de connaître la fin de la proposition.
Si une affirmation est donnée, je la mettrai en doute.
Je n’ai pas vraiment d’opinion, mais je changerai certainement d’avis.
Et je peux argumenter.
Parfois je bouge dans tout les sens. Certains appellent ça de la danse. D’autres non. Ceux qui restent sans regarder écoutent peut-être.
Souvent, j’ai besoin de faire les choses pour les comprendre.
Je ne comprends toujours pas la danse, pourtant j’essaie.
Je peux parler longtemps.
Pour aller quelque part, je prendrai le chemin le plus long, ou du moins le plus tortueux. Non par volonté mais parce que je me suis perdu en route.
Je dis souvent « je ne sais pas ».
J’ai appris à danser, mais parfois j’ai l’impression d’avoir oublié.
J’aime bien quand c’est carré, beau et précis, mais je n’arrive pas à le faire.
Je réfléchis trop et trop longtemps pour une question simple.
L’inverse est parfois vrai.
Anciens membres D’espèce de collectif
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